dimanche 18 octobre 2015

Chez PaPy râleur

Quand on arrive au fin fond d'un village à 9h du soir à Madagascar où le délestage est le lot quotidien de chaque foyer y compris les restaurateurs et que sur la carte on découvre : cervelle façon meunière, steak tartare de zébu et ses pommes frites, ..., ou ici carpaccio de mérou au trois poivres de Madagascar, on doute un peu de la fraîcheur de ce qu'on a dans l'assiette: fausse idée. Même si le zébu a fait quelques kilomètres avant d'atterrir dans l'assiette et que la cervelle est passée de main en main avant de mousser dans son beurre et même si le mérou est pêché du matin sous le soleil écrasant des Tropiques : il fallait ne pas rompre la sacrée sainte chaîne du froid. Ici chez "Papy râleur" on a appris à jongler avec toutes les difficultés et à fournir dans la règle de l'art, du bon et du beau repas français. À table, le bonheur est palpable, les langues se délient, le petit rosé chilien rafraîchit nos gorges, je déguste mon carpaccio avec du pain chaud.

Chez "papy râleur", amborovy , oct 2015

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